“Et nous notre CHO c’est Scarlett, Scarlett Cochon Coach. Elle intervient de manière ponctuelle sur nos programmes pour la partie “interaction avec l’autre” pour expérimenter une interaction bienveillante à l’autre. On dit en quelque sorte qu’elle est révélatrice d’intelligence émotionnelle.” – Séverine Roy, co-fondatrice de MBEM (Mindfulness Based Energy Management)
Qui êtes où ?
Je m’appelle Séverine Roy et quand j’étais jeune j’ai été sensibilisée au Yoga suite à un accident qui m’a laissée quelque peu handicapée. En 6 mois de pratique, la pratique du Yoga Sangha précisément, m’a permis de me libérer de toutes les douleurs résiduelles liées à cet accident et de complètement me réhabiliter.
J’ai gardé cette pratique quand j’étais en audit financier parce qu’elle me permettait vraiment de gérer mon stress. À côté de ça, j’ai remarqué que le Yoga, la pratique de la méditation, de la mindfullness pour être plus précise, avait vraiment un impact dans l’interaction au travail. Et que systématiquement on me mettait avec les managers les plus compliqués à gérer. Et je me suis rendu compte que ces outils me permettaient d’avoir vraiment une très bonne interaction avec ces managers et il n’y avait plus aucun problème dans le fonctionnement au travail.
Au bout de 5 ans d’audit financier, j’ai tout arrêté, j’ai démissionné, je suis partie en Inde pour passer enfin mon diplôme de Yoga. Je ne voulais pas du tout en faire mon métier mais en découvrant encore plus d’outils à la source, j’ai eu envie d’apporter ces outils dans le monde de l’entreprise en les dépoussiérant de toute ésotérisme et en les axant “développement d’un leadership authentique, d’un management bienveillant”.
Et j’ai donc pendant 3 ans étudié en Inde et en même temps, organisé avec mon associé Lou Gilquin une recherche et développement dans le sud de la France à Mougins : on a rassemblé des dirigeants internationaux pendant ces 3 ans sous forme de séminaires résidentiels, on les a sensibilisés à nos outils et petit à petit on a développé un protocole parfaitement adapté aux dirigeants, aux entreprises et spécifiquement à un profil qu’on a appelé “les supers achievers” “les supers accomplisseurs” : des personnes ambitieuses, contrôlantes, plutôt perfectionnistes, des personnes avec un très grand potentiel mais des personnes qui également sont à risque de “sur-engagement” ,ont tendance à se fixer des objectifs trop importants, irréalistes, et à prendre une prise de risques inconsidérés.
Le but de ce protocole de mindfullness qui s’appelle MBEM (Mindfullness based energy management). A l’origine c’était de les rééquilibrer, de leur apprendre à lâcher prise pour réaliser l’ensemble de leur potentiel tout en ayant un équilibre vie personnelle et vie professionnelle. Et puis, on s’est également orienté sur la formation managériale, le fait de développer le leadership et le management bienveillant.
2) Qu’est-ce que MBEM Mindfulness Based Energy Management ?
MBEM c’est le nom du protocole “mindfullness based energy management” et c’est à l’aboutissement de cette période de recherche et développement. Cela fait 2 ans maintenant qu’on est vraiment dans les entreprises, dans les grandes entreprises. Et au-delà de ça, qu’on travaille également dans le monde de l’éducation, ce qui était très très important pour nous car au-delà d’aider les leaders en place aujourd’hui, si on peut amener ces outils encore plus jeunes, pour nous, c’est ce qu’il fait la différence. Et c’est pour ça qu’on intervient en école de commerce, et c’est pour ça que l’on passe un certain pourcentage de notre temps également à intervenir dès le plus jeune âge, dès la maternelle pour sensibiliser les nouvelles générations à la bienveillance, à l’empowerment, la confiance en soit, à la réalisation des rêves.
3) Quels sont les missions d’un CHO chez MBEM ?
Les missions d’un CHO externe : CHO c’est un métier qui a été créé dans les années 2000 par un ingénieur de chez Google. Et cet ingénieur a principalement diffusé la mindfullness dans tout Google. C’est pour ça qu’on parle de CHO externe parce que concrètement ce qu’on fait, c’est qu’on forme principalement dans de grandes entreprises des dirigeants, dès le COMEX, à notre protocole de mindfullness pour ancrer les valeurs associées à la mindfullness : la bienveillance, le bien-être associé à la performance, la gestion de l’énergie comme nouveau paradis de la gestion du temps, le leadership authentique dans l’ADN de l’entreprise et après on forme l’ensemble de l’entreprise par strate. Et, ensuite, dans les participants les plus engagés on va former certains d’entre eux au rôle de “facilitateur” pour que l’outil de la bienveillance continu à vivre après la formation.
4 ) Qui est votre CHO dans ce protocole de Mindfullness ?
Et nous notre CHO c’est Scarlett, Scarlett Cochon Coach. Elle intervient de manière ponctuelle sur nos programmes pour la partie “interaction avec l’autre” pour expérimenter une interaction bienveillante à l’autre. On dit en quelque sorte qu’elle est révélatrice d’intelligence émotionnelle.
5 ) En quoi ce nouveau poste est-il indispensable pour vous dans une entreprise ?
C’est effectivement un poste indispensable pour nous, on l’a dit par rapport à la bienveillance. Le fait de diffuser la bienveillance, de diffuser également la présence dans ce monde de plus en plus digitalisé.
On a besoin de revenir à l’essentiel. On a besoin de se reconnecter au moment présent. Que ce soit pour se recentrer et être plus productif, se recharger mais également pour vivre l’instant présent, parce que dans l’instant présent on va trouver la joie. Joie -> Bonheur.
On pourrait dire que le bonheur pour nous c’est une multitude de petits bonheurs qu’on va trouver dans l’instant présent. Et il y a une notion importante au niveau des CHO, on parlait de postes, on pense que CHO ce n’est pas un métier, c’est plus une fonction, et c’est préférable. Imaginez-vous faire reposer le bonheur de l’ensemble d’une entreprise, de l’ensemble des collaborateurs sur une seule personne ? Sur les épaules d’une seule personne ? Personnellement, je pense que c’est trop lourd et que ça peut mener au burn-out. Car on sait dans le burn-out il y a un épuisement émotionnel quand l’autre attend trop de nous, et c’est pour ça qu’on est persuadé que le CHO ce n’est pas un métier mais une fonction, une fonction que tout collaborateur peut intégrer en plus de son poste, de ses missions pour un mandat de quelques mois et qui peut y avoir un roulement de CHO, que c’est quelque chose de beaucoup plus sain, et c’est pour ça qu’on forme des facilitateurs à la mindfullness pour qu’au niveau de la sélection de ses candidats CHO, en plus de qualités qui sont vraiment innées, il y ait une formation de facilitateur mindfullness qui leur permette d’avoir une légitimité.
6) La conciergerie est-elle un moyen pour simplifier durablement le quotidien des salariés selon vous ?
Tout ce qui permet de libérer du temps pour des moments de vie, des moments de présence. C’est une merveilleuse initiative.